Les Voyages ordinaires (2)

Les Voyages ordinaires, dans leur deuxième saison, c’est toujours un roman caché, par fragments, dans une série de fictions, et c’est toujours un herbier d’existences. Pas besoin d’avoir lu le premier tome pour rentrer dans ces fragments. Les Voyages ordinaires, ce sont des vies, rêvées ou non, des vies vécues comme des voyages, éprouvant dans leur espace le passage du temps, témoignant vaguement de leur bonheur d’être et de la forme qu’elles empruntent.
Il paraît qu’un nuage – posons un cumulus moyen – peut peser jusqu’à 400 tonnes : le poids d’environ 75 éléphants d’Afrique. Les Voyages ordinaires, ce serait donc cela aussi : un exercice de mesures imaginaires, le catalogue subreptice du poids tragique, léger, ironique, de nos rêveries.
Les histoires qui s’y reconstituent, entre mémoires et fictions, entre figures historiques et figures ordinaires, donnent chacune à penser, à la façon des superbes illustrations de Laurindo Feliciano, et des fulgurances des mises en page d’Uli Meisenheimer.
(192 pages, premier tirage à 500 exemplaires)

A paraître en librairie le 7 mars 2025.  Précommandes possibles dès aujourd’hui sur le site des éditions. (Pour découvrir leurs univers, il y avait les podcasts ; mais si vous voulez en découvrir un extrait mis en page, c’est ici.)